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mardi 27 septembre 2011

Chez OLF, il manque une case



L’association Osez le féminisme (OLF) connaît les valeurs sûres, et notamment l’esprit de famille. Magali de Haas, sœur de Caroline de Haas, semble en effet avoir hérité du porte-parolat de la boutique, après que sa prédécesseur-e eût rejoint l’équipe de campagne de Martine Aubry pour y promouvoir « l’égalité femmes-hommes ».

Au gré des tweets et retweets de la cadette de Haas, et parce que toutes les radios de France étaient saturées, mardi matin, de cette nouvelle colossale, on apprenait avec bonheur le lancement, par OLF et le Chiennes de garde, d’une campagne qui fera date : « Mademoiselle, la case en trop ».

L’objectif ? Faire ôter de tous les formulaires administratifs la case « mademoiselle », pour ne laisser aux femmes qu’une seule option : « madame ». En effet, pour les féministes, l’existence des deux possibilités relève d’une indiscrétion, et contraint les femmes à dévoiler leur situation de famille. Par ailleurs, cela constitue une entorse grave à l’idée d’égalité : « vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on n'appelait pas un homme célibataire "Mondamoiseau", voire "jeune puceau" ? » tancent élégamment les militantes.

Nous souhaitons ici apporter notre soutien plein et entier à l’association de la famille de Haas, et leur proposer quelques idées afin d’aller plus loin. Nous suggérons notamment que l’ouvrage de Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin, fasse l’objet d’un immédiat autodafé, que les albums de la chanteuse Mademoiselle K soient retirés de la vente sans délai, et que le frontispice de nos édifices publics soit désormais orné de la devise « liberté, égalité, fraternité, sororité ».

Par ailleurs, nous demeurons dans l’attente du communiqué de Caroline de Haas qui ne manquera pas de nous expliquer pourquoi Martine Aubry n’a pas soutenu un instant la candidature de son amie Catherine Tasca à la présidence du Sénat.

Lire et relire :
Les féministes contre DSK : infortune de la fausse vertu :  CLICK
Féminisme : les maux et les images   CLACK
Osez....   CLOCK
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3 commentaires:

  1. Encore que pas tout à fait d'accord, madame (?). Pour des raisons de commodités d'identification, la case importe. Mais depuis toujours je suis une (petite) dame, mariée ou pas.

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  2. Bonjour,

    Je ne vois pas en quoi ça pose un problème de faire évoluer la société là dessus. Ca ne remet pas en cause les œuvres littéraires comme vous le suggérez avec ironie.
    Je ne vois pas pourquoi on devrait distinguer, à l'heure actuelle, les madames et les mademoiselle s, c'est à dire les femmes qui sont mariées des autres. Je trouve que ce terme est archaïque ou devrait l'être dans une société qui se dit moderne.

    Laure

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  3. Madame Jolivet, c'est ma mère.

    Moi c'est mademoiselle. Quand je serais mariée, ce sera madame.

    Abruties de féministes... L'excision en France, par exemple, n'est pas une cause assez noble pour absorber tout ce temps et tout ces capitaux ?

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